Page 2 sur 4 Au cours de la Première Guerre mondiale 1914-18, plus de 30.000 soldats marocains combattent aux côtés de la France et de ses alliés. En 1912, avec l’avènement du protectorat et l’arrivée de Lyautey, la création au Maroc des troupes auxiliaires marocaines (T.A.M.) marquait une étape dans le concours apporté par la France à la réorganisation de l'armée chérifienne- Dès la déclaration de guerre en août 1914, des compagnies de tirailleurs, principalement des fantassins, et des escadrons de spahis (cavaliers) composant ces TA.M., partent pour la France et débarquent à Bordeaux, Sète et Marseille. Dès le 5 septembre 1914, les tirailleurs sont engagés dans la bataille de la Marne où ils y sont durement éprouvés. A partir de janvier 1915, leur brigade prend le nom de Régiment de Marche de Tirailleurs Marocains (R.M.T.M.), tandis que celle des spahis devient le Régiment de Marche de Spahis Marocains (R.M.S.M.)
 Affiche de la guerre de 1914-18 Le R.M.T.M. affronte la réalité des tranchées en Argonne, en Artois puis à Verdun, où il s'illustre en participant à la tentative de reprise du fort de Douaumont du 22 au 24 mai 1916. Le R.M.S.M. quant à lui, après avoir combattu en Champagne, dans l'Artois puis dans la Somme, est affecté en janvier 1917 à l'Armée d'Orient. Commence alors pour les spahis une longue épopée de la Thessalie à la Hongrie en passant par les montagnes d'Albanie. En 1918, le R.M.T.M. est scindé en deux régiments (1er et 2ème R.M.T.M.) qui participent à la contre-offensive finale des alliés. Ils regagnent le Maroc après l'armistice, tandis que les spahis du R.M.S.M. stationnent en Bulgarie jusqu'en novembre 1919, au titre des troupes d'occupation.  Aux morts de la Division marocaine
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