Association Nationale Maréchal LyauteyAssociation Loi 1901 - J.O. n° 125 du 30 mai 1980 Fondation Lyautey Reconnue d'utilité publique - Décret du 31 mai 1937 -
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 Logo de l'Association Nationale Maréchal Lyautey La ligne éditoriale
de l’Association Nationale Maréchal Lyautey et de la Fondation Lyautey (en trois textes) @@@ Texte 1 @@@ par le Colonel (er) P. Geoffroy, président. Lyautey “Illustre” et toujours présent Le devoir de mémoire invoqué par les uns, le droit de mémoire avancé par d’autres, relèvent d’un réel besoin de transmission de faits historiques mais aussi de valeurs. Le Maréchal Lyautey, visionnaire, en avait pris conscience avant beaucoup d'autres. Il écrivait : « La tradition est la colonne vertébrale d'une société. Si elle se brise, c'est la paralysie d'abord, la mort ensuite ». Dans cet esprit, il est essentiel de veiller à ce qu'aucune censure officieuse n'instaure une mémoire sélective reflétant des choix idéologiques.
Le cas du Maréchal Lyautey (1854-1934), justement, n’a jamais été traité, à quelques exceptions près, par les décideurs publics comme il conviendrait, c’est à dire objectivement. Quant à l'opinion publique, c'est un lieu commun de dire qu'elle est façonnée par certains médias qui servent de caisse de résonance aux historiens de mauvais aloi, soucieux de réécrire l’histoire en conformité avec les dérives de philosophes qui n’en ont que le nom. Ainsi, le Maréchal Lyautey a-t-il été un temps chargé de tous les péchés, sinon de tous les crimes attribués sans nuance au colonialisme ...... jusqu’à ce que ses détracteurs s’aperçoivent que son comportement était un contre-exemple et, de ce fait, décrédibilisait leurs outrances. Dès lors, les “casseurs de mémoire” ont tout mis en œuvre pour faire oublier ce “colonialiste” et son œuvre exemplaire à bien des égards.
Dans cette optique par exemple, le "Palais permanent des colonies" à la Porte Dorée, dit "Palais Lyautey", après avoir été vidé de son contenu a été attribué (décret du 16 novembre 2006) à certains de ces “casseurs de mémoire” ayant un objectif clairement exprimé : « Il s’agit donc avec ce projet (cité de l’immigration) et ce lieu, de déconstruire l’imagerie héritée de la colonisation, de retourner les symboles. De dire et de montrer que la page de la colonisation est définitivement tournée et détourner le bâtiment de sa vocation première.» (relevé sur le site officiel de la “Cité nationale de l’histoire de l”immigration” en 2007). Ce magnifique Palais décidé par Lyautey devait rester un témoignage de l'Exposition Coloniale Internationale de 1931 dont il a été le Commissaire général. Il avait été renommé "musée de la France d’outre-mer", puis "musée des arts africains et océaniens". Tout a été fait pour que soit gommée la volonté de Lyautey d'en faire également un lieu convivial d'échanges pour instruire et développer des projets économiques et sociaux avec les territoires d'outre-mer. Lyautey n'a plus le droit de cité, ni d'être cité dans cet édifice qu'il a construit avec le souci de symboliser la grandeur d'une France humaine et généreuse et de donner foi en son message « d'Union entre les peuples ». Le Sultan Mohammed ben Youssef, futur Roi Mohammed V, lui avait exprimé sa reconnaissance dans son allocution, le 7 août 1931, lors de sa visite officielle à l'Exposition Coloniale Internationale de 1931 Mais les faits sont têtus et Lyautey demeure incontournable si nous savons le comprendre et le faire connaître. S'il faut convenir qu'en maintes occasions « nul n'est prophète en son pays », il faut savoir capter les sons de cloche extérieurs qui résonnent juste. Faisant écho aux propos de Lyautey, Sa Majesté le Roi Hassan II écrivait : « les peuples sans mémoire perdent leur identité et perdent leur personnalité ». Et dans son livre "Le Défi", il évoquait par ailleurs, Lyautey, visionnaire des relations à instaurer avec le Maghreb (pages 123 et 124) en ces termes : « Le présent et l'avenir d'un pays sont solidaires de son passé. On connaît seulement une partie du nôtre, qui eut été bien différent si les larges vues du Maréchal Lyautey avaient été comprises à Paris. La France, selon Lyautey, devait s'engager hardiment dans une politique amicale, non seulement avec les pays du Maghreb, mais avec tous les peuples arabes et islamiques dont il semblait pressentir le réveil, ou plutôt la renaissance. » Aujourd'hui, et plus encore qu'hier, la Fondation Lyautey, de concert avec l'Association nationale Maréchal Lyautey, s'efforce d'agir selon l'esprit qui animait le Maréchal pour mieux faire connaître sa vie, son œuvre, sa pensée et transmettre son message au-delà du temps présent. En réalité, plus que de mémoire c’est de PRÉSENCE de LYAUTEY dont il faut parler. Par ses vues prospectives, il est bien présent dans l’actualité sur de nombreux sujets. Retenons de lui quelques images :
@ Lyautey, l’initiateur d’un management à visage humain précocement (1891) traité dans son « Rôle social de l’Officier » et illustré par son comportement, toujours conforme à son leitmotiv du « devoir social » qui s’impose à « tous les dirigeants sociaux ».
@ Lyautey, le visionnaire de la politique à mener envers le monde musulman, servi en cela par son ouverture d’esprit, sa hauteur de vues, sa très vaste culture et sa tolérance.
@ Lyautey, le pacificateur faisant de la sécurité la nécessaire condition du développement économique et social, celui-ci étant en retour un puissant facteur de sécurité. Tel est précisément l’esprit de la « global comprehensive » préconisée sur les théâtres en crise.
@ Lyautey, le Marocain d’adoption, trait d'union entre deux peuples, qui nous donne tant de raisons de coopérer et d’être les moteurs d’une "Union pour la Méditerranée" pour laquelle il plaidait dès 1922.
@ Lyautey, le précurseur qui, dès 1920, prenait en compte l’idée du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », expression qui lui a été volée, dans un texte devenu historique sur l’évolution du monde après la Grande Guerre et auquel personne n'a accordé l'attention qu'il méritait.
Pour transmettre de tels messages, il apparaît nécessaire de donner plus de visibilité à Lyautey et de mieux faire résonner la voix de celui qui malgré les tensions et les oppositions recherchait sans cesse « le dénominateur commun qui unit les hommes ». Dans cette idée de rendre Lyautey plus visible et plus audible, voire plus crédible, il faudrait rappeler la variété de nos activités à la fois variées et éclatées et l'à propos de nos projets. Seules les difficultés financières en limitent le développement. Le travail accompli pour sauver le patrimoine irremplaçable que constitue le Château Lyautey, le restaurer et le faire vivre a permis d'obtenir en septembre 2011 le label rare « Maisons des Illustres » ce qui est un événement majeur, s’il est exploité comme il se doit. Ce label permet, en quelque sorte, d’exfiltrer Lyautey du champ de bataille de l’anticolonialisme où certains l’ont cantonné pour mieux le discréditer. Lyautey se trouve désormais en terrain déminé. En Lorraine, quatre autres demeures seulement ont obtenu ce nouveau label : celles de Raymond Poincaré (55), Robert Schuman (57), Louis Majorelle (54) et la maison natale de Jeanne d’Arc (88). Hubert Lyautey se trouve désormais en bonne compagnie. Il convient de souligner le renfort exceptionnel qu'apporte le château de Thorey-Lyautey dans le domaine de la mémoire et de la présence de Lyautey. Propriété de la Fondation Lyautey, cette demeure historique est ouverte au public meublée comme elle l’était au jour du décès du Maréchal. Son souvenir propagé par des écrits et soutenu par les diverses actions menées se trouve conforté du fait qu'il est ancré dans le terroir lorrain. Le Maréchal considérait Thorey (devenu Thorey-Lyautey après sa mort, à la demande de ses habitants) comme le port d'attache où il avait rassemblé tous ses souvenirs. Et ce pionnier de la communication avait sans doute imaginé qu'après lui ses souvenirs mis en valeur, comme par exemple son salon marocain, parleraient d’eux-mêmes pour rappeler son épopée et dynamiser son message. Malheureusement, il devient évident que les charges de fonctionnement et d’entretien du domaine sont de moins en moins supportables et qu’à défaut d’un soutien pérenne, le château sera soumis à la règle énoncée par Lyautey lui-même pour le non-respect des traditions : « la paralysie d'abord, la mort ensuite ».
La Fondation Lyautey et l’Association Nationale Maréchal Lyautey sont donc engagées dans une recherche opiniâtre de mécénats de nature à leur procurer durablement les moyens de promouvoir la pensée et les enseignements de celui qui fut tout à la fois un rassembleur, un exemple et un visionnaire, et qui a encore tant à apporter à notre société occidentale en recherche de repères.
A l'heure des conseillers omniprésents, quel homme d'action se priverait du rêve d'avoir un coach tel que Lyautey !
@@@ Texte 2 @@@ Allocution du Général d’Armée (2s) Henri Bentégeat (1) le 10 mai 2012 à Paris à la cérémonie annuelle d’hommage au Maréchal Lyautey Pourquoi Lyautey ? Pourquoi Lyautey aujourd'hui, alors que l'épopée coloniale, dont il fut la figure la plus respectée, est aujourd'hui vilipendée et quasi-unanimement condamnée ? Parce que son message et le sens de son action sont plus actuels que jamais dans un monde désorienté et une Europe ébranlée par la crise.
Aux responsables politiques d'abord, celui qui proclamait publiquement en 1925 : « Dans un temps plus ou moins lointain, l'Afrique du Nord se détachera de la France .... Il faut qu'à ce moment là, cette séparation se fasse sans douleur .... Il ne faut pas que les peuples africains se retournent contre la France.» Lyautey, le visionnaire, appelle au dialogue des cultures, à la cohabitation des modèles divers.
Toute son action au Maroc témoigne de la possibilité de marier Islam et modernité, pour peu que la tradition et l'identité de chacun soient respectées. A l'heure des révolutions arabes et des controverses sur l'identité nationale, le message de l'ancien Résident général doit nourrir notre réflexion.
Aux responsables politiques, Lyautey rappelle aussi que tout engagement international, politique et militaire, n'a de fruit durable que s'il s'inscrit dans le réel et la solidarité. A notre société régie par l'impatience médiatique, il oppose l'impératif de distinguer d'abord l'essentiel, le nécessaire et l'utile.
« Le but, toujours le but », aimait-il à répéter. Pour être efficace, l'action du chef doit s'inscrire dans la continuité et la perspective de long terme. Un siècle avant la découverte par l'OTAN du concept d'action globale, il préconise avec Gallieni, la combinaison de l'action politique et de développement avec l'engagement militaire « Donnez-moi quatre médecins militaires, écrit-il, pendant la pacification de Madagascar et je vous renvoie quatre bataillons.»
Aux chefs militaires, enfin, il laisse trois messages plus actuels que jamais dans nos opérations extérieures : - d'abord le sens de l'intérêt général qui doit toujours primer sur les intérêts particuliers, sans pour autant que ceux-ci soient écrasés ou niés. - ensuite, la passion de l'initiative à tous les niveaux. Rien de pire qu'une force sclérosée, inhibée par les règlements. On devrait y ajouter aujourd'hui : par les médias ou par la justice - enfin, l'exigence d'éthique. L'éthique du comman-dement c'est d'abord l'obligation morale pour le chef de prendre en charge ses subordonnés, obligation aussi forte avec nos engagés
qu’elle l'était avec nos appelés. En préfaçant "Paroles d'action" en 1927, Louis Barthou écrivait : « Le Maréchal Lyautey qui a eu quelquefois à se plaindre des hommes, n'a rien à craindre du temps.» ==== Note ========== (1) Le Général Henri Bentégeat, ancien chef d’Etat-major des armées, a rejoint le bureau du conseil d’administration de la Fondation Lyautey en 2011. Il avait rédigé la préface de la réédition du “Rôle social de l’officier” faite par l’Association et la Fondation Lyautey chez Lavauzelle en 2004. Cette préface est accessible sur http://www.lyautey.mosaiqueinformatique.fr/content/view/92/51/1/3/. Il vient d’écrire : "Aimer l'armée. Une passion à partager". Éditions Dumesnil. 161 pages pour lequel il a obtenu le prix “ Honneur et Patrie”. @@@ Texte 3 @@@
Conférence (extraits) du Général d’Armée (2s) Bertrand de la Presle (1) Le 26 juin 2012, l’Académie des Sciences d’Outre-Mer, célébrait le 90ème anniversaire de sa création. Lors de sa création, le titre de Président fondateur revint au sénateur, futur Président de la République, Albert Lebrun. Le Maréchal Lyautey fut également l'un des membres fondateurs. Pour cet anniversaire, le Général de la Presle y a prononcé une conférence pour rendre hommage à cette grande figure qui demeure un phare dans une actualité souvent embrumée. Après avoir retracé la brillante carrière de Lyautey, il a mis en relief la façon dont il avait su illustrer la devise de l’Académie et a insisté sur deux de ses termes : “Respecter” et “aimer”. qui devraient figurer au centre de débats de notre société. trop permissive et trop individualiste. ................................................................................................................................................ Mais ce que Lyautey savait le mieux, et qu’il avait peut-être le mieux compris, c’est que pour comprendre, il faut d’abord Respecter. Toute la culture aristocratique dont Lyautey est pétri est faite tout à la fois du respect de l’autre, et du respect de soi-même. - C’est d’abord par une approche respectueuse des réalités profondes du Maroc que Lyautey a pu conduire ce pays, alors si fragile et déchiré, vers la modernité dans l’unité. « Le Maroc, écrit-il, est un État autonome dont la France assure la protection, mais qui reste sous la souveraineté du Sultan, avec son statut propre. Une des premières conditions de mon rôle est d’assurer l’intégrité de ce régime et le respect de ce statut ».
- Mais au-delà du respect des traditions sociales et cultuelles, des opinions locales, tribales, et nationales, des structures administratives locales du Maghzen de l’époque, Lyautey, dans une vision profondément humaniste, visait le respect de l’Homme. « Il n’y a qu’une voie à suivre, écrit-il encore, celle du travail social, qu’une règle : agir dans un esprit de justice et de respect, le seul qui libère l’homme ». - Respecter l’homme, c’est enfin pour Lyautey, certes respecter les autres dans leurs identités profondes, mais aussi, et d’abord, se respecter soi-même. C’est ainsi qu’il écrit « Ce dont il faut bien être pénétré, si l’on veut bien servir la France en pays d’Islam, c’est qu’il ne suffit pas d’y respecter leur religion, mais aussi les autres, à commencer par celle dans laquelle est né et a grandi notre pays, sans que ce respect exige d’ailleurs la moindre abdication de la liberté de pensée individuelle ».
C’est la même idée sur laquelle il insiste quand il écrit : « Je revendique dans ma sympathie pour l’Islam de n’avoir jamais abdiqué rien de nos origines, de notre intellectualité, de nos traditions de Français ». N’y-a-t-il pas là une leçon que nous devrions méditer alors que les flux démographiques se sont inversés, et que l’immigration amène dans nos pays d’Europe des foules nombreuses qui professent l’Islam. Ces musulmans issus de l’immigration, il nous faut certes respecter leur religion, mais il est capital d’obtenir qu’à leur tour, ils respectent les traditions et les modes de vie de leur pays d’accueil, et qu’ils s’approprient en profondeur les repères sociaux, culturels, et moraux qui fondent nos originalités nationales ? A noter que cette appropriation sera évidemment d’autant plus facile et naturelle que ces repères seront solides. Lyautey ne manquait pas de s’interroger sur la fragilité des repères de la société française de son époque. Il est clair que nous devons à notre tour nous livrer sans complaisance à cette introspection. Savoir, comprendre, respecter, nous en arrivons au dernier verbe de votre Devise : Aimer. Il pourrait paraître paradoxal de vouloir caractériser l’œuvre et la méthode de celui qui fut toujours très pudique, voire réservé, parfois glacial, par le verbe Aimer.
C’est pourtant lui qui a écrit « Il n’y a pas d’œuvre humaine qui pour être vraiment grande n’ait besoin d’une parcelle d’amour » De même, s’agissant d’un brillant officier qui l’a approché, Lyautey dira : « Il est bougrement intelligent, mais il ne fera rien de grand car il est dépourvu d’amour ». C’est lui aussi qui proclamait, s’agissant du Maroc « La pensée avec laquelle je vis, qui me porte, qui est une directive essentielle : je veux nous faire aimer de ce peuple ».
Et c’est bien d’amour de ses hommes qu’il est question quand il écrit : « La plus grande preuve d’estime que l’on puisse donner aux gens que l’on a l’honneur de diriger, ce n’est pas de les flagorner, mais de leur parler gravement, en leur montrant les choses comme elles sont ». C’est aussi ce qu’il exprime dans cette phrase : « Pour comprendre quelqu’un, l’intelligence ne suffit pas. Il faut le cœur ».
A travers sa pratique quotidienne de votre riche devise, Lyautey a au fond décliné tout ce qui constitue ce management à visage humain que nos grandes écoles cherchent à enseigner aujourd’hui.
Pour comprendre l’esprit et la philosophie de Lyautey, et pour conclure, il me semble qu’aux quatre verbes de votre devise : Savoir, comprendre, respecter, aimer, il faut absolument en ajouter un cinquième qui donne sens et complémentarité aux quatre autres. Vous le devinez, c’est le verbe AGIR. Lyautey se définissait lui-même comme « un animal d’action ». En l’absence de « Mémoires » que ce merveilleux écrivain, pourtant assez prolifique, s’est refusé à écrire, Lyautey a publié en 1927 un livre dont je disais plus haut qu’il est une sorte de testament spirituel : il l’a intitulé, sans surprise, « Paroles d’action ».
Et sa devise, bien connue, illustre et explique toute sa vie. Elle est limpide « La joie de l’âme est dans l’action ». Mais l’action, telle qu’il la conçoit a besoin d’un champ à la mesure de l’idéal humaniste qui l’anime. Et il estime que la métropole est trop étroite à tous égards, et pas seulement géographiquement mais aussi mentalement, pour que se libèrent les énergies créatrices des élites. « Il m’apparaît de plus en plus, écrit-il en 1903, que dans la vie coloniale seule s’est concentrée toute la vitalité de notre pays.... C’est la seule fabrique d’énergie française qui subsiste ».
Toutes choses égales d’ailleurs, la vocation de votre Académie n’est-elle pas de promouvoir, à l’image de Lyautey, l’intérêt, voire la passion de notre jeunesse la plus entreprenante et la plus brillante, pour le grand large, un grand large étendu aujourd’hui aux dimensions géographiques du monde, mais aussi à ses dimensions virtuelles, et bientôt aussi spatiales. ==== Note ==========(1) Le Général Bertrand de la Presle, ancien commandant de la FORPRONU a été Major général de l'armée de terre et Gouverneur des Invalides. Il est vice-président de la Fondation Lyautey.
Originede l'Association Nationale Maréchal Lyautey L’Association Nationale Maréchal Lyautey a été créée en urgence le 6 mai 1980 pour pallier la carence des pouvoirs publics restés indifférents à la dispersion inévitable du patrimoine du Maréchal Lyautey, à savoir son château et son contenu historique. Un plan d’action a aussitôt été mis en oeuvre et se poursuit sans désemparer. Notre plan d'action "SAUVER, RESTAURER, ENTRETENIR, ANIMER le château de THOREY-LYAUTEY et entreprendre toute action destinée à faire connaître la vie et l'oeuvre du Maréchal LYAUTEY, à PERPÉTUER son souvenir et à TRANSMETTRE son message. “ s’est traduit par ...... # le "miracle Lyautey” Sitôt créée, l’Association a pu sauver, au prix d’un endettement de 4 millions de francs le château du Maréchal Lyautey et son contenu chèrement acquis aux enchères publiques.
Une véritable dynamique Lyautey a permis de se libérer, en quatre ans et demi, des emprunts contractés. L’objectif “SAUVER” était atteint.
A partir de 1985, à mesure des dons reçus, plus de 10 MF ont été consacrés à la restauration du château de Thorey-Lyautey progressivement ouvert au public. Depuis 1991, sa visite permet de faire revivre, dans son cadre de vie, le Maréchal et son oeuvre au service de la France. L’objectif “RESTAURER” était atteint. # l'audience et la participation au fil des années de plus de 17.000 ami(e)s du Maréchal Lyautey (adhérents et souscripteurs occasionnels) répartis dans tous les départements et à l'étranger, dont 603 officiers généraux, 245 polytechniciens, 238 centraliens, des jeunes de moins de 25 ans et le relais de nombreuses associations adhérentes. # des actions pour perpétuer le souvenir de Lyautey et de ce qu’il symbolise - animation de la propriété de Thorey-Lyautey, avec son mémorial Lyautey, en tant que lieu de mémoire,
- accueil des visiteurs (individuels et groupes) pour la visite du château historique du Maréchal Lyautey - organisation annuelle de cérémonies commémoratives, - conférences (dont “Lyautey, une référence pour les hommes de notre temps”), expositions, - installation dans une aile du château du Musée national du scoutisme et accueil d’activités scoutes dans la tradition de Lyautey qui fut président d’honneur de tout le scoutisme français, - édition et réédition de livres "de " et "sur " Lyautey, promotion de nouveaux ouvrages le concernant,
- réalisation de la première statue de Lyautey érigée en France (1985) à Paris (place Denys Cochin), - réalisation d'une deuxième statue inaugurée à Nancy, sa ville natale, en 1994 et d’un buste à Puget s/ Argens. (1990), - un vidéo-film sur le maréchal Lyautey et sa demeure historique (1997), - des initiatives et un suivi pour ce qui a trait au respect de Lyautey, de la mémoire coloniale et de l’Armée d’Afrique, - un colloque à Nancy en 2004 et un à Paris fin 2006, - un site internet www.lyautey.fr consulté à raison de 1.400 à 1.700 connexions par semaine. # des actions pour renforcer les liens d'amitié avec le Maroc - une semaine franco-marocaine à Nancy en 1984,
- le premier moussem franco-marocain à Thorey- Lyautey en juillet 1988 (60.000 visiteurs), - des voyages "Sur les traces de Lyautey" au Maroc depuis 1987 représentant plus de 3.000 participants, - l’accueil d’autorités marocaines invitées à nos activités marquantes. A Thorey-Lyautey, nous avons eu l'honneur de recevoir à deux reprises SE Monsieur l'Ambassadeur du Royaume du Maroc en France. Monsieur le Consul général du Maroc en résidence à Strasbourg est présent ou représenté chaque année à la commémoration de la mort du Maréchal Lyautey. et un souci permanent : le financement
Les ressources de l'Association proviennent des cotisations, des visites du château de Thorey-Lyautey (du 1er mai au 30 septembre), de quelques animations et, pour l’essentiel, des DONS de ses adhérents et sympathisants (personnes physiques et morales).
Au regard du poids des charges de fonctionnement et d’entretien de plus en plus lourdes, les ressources de l'Association relèvent du domaine de l'aléatoire. Et ce ne sont pas les très rares et faibles subventions publiques qui peuvent jouer en terme de sauvegarde du patrimoine et de préservation de la mémoire. <> <> <> <> <> <>
Pour terminer cette carte de visite qui décline les réalisations qui font la fierté de toutes celles et tous ceux qui y ont contribué, il ne reste plus qu'à joindre un appel justifié et pressant ;
VOUS qui jugez indispensable de conserver Lyautey à la fois comme SYMBOLE et comme RÉFÉRENCE pour la défense des valeurs de notre civilisation, VOUS qui avez compris la précarité de nos ressources,
NOUS VOUS remercions de votre concours et de votre soutien. Les DONS bénéficient de la réduction fiscale (66%) @ @ @ @ @ @ @ @ @ @@ @ @ @ @@ @ @ @ @ @ @ @ Comité d'Honneur ayant parrainé la naissance et les débuts de l'Association Nationale Maréchal Lyautey
en 1980-81
( par ordre alphabétique)
Capitaine (H) Aissa Bernard Filleul du Maréchal Lyautey
Monsieur Archambault Pierre Président d'Honneur du Syndicat National de la Presse quotidienne régionale
Colonel Arnould Charles Président de l'Association Nationale des Médaillés de la Résistance Président des Anciens de Dachau Président de l'Union Nationale des Anciens Chasseurs d'Afrique Président de l'Association des Vosgiens de Paris
Monsieur Aubreville André Membre de l'Institut
Monsieur Augarde Jacques Ancien Ministre - Ancien Sénateur Président de l'Association de Coopération et de Liaison France-Afrique
Monsieur Baudot Jacques Conseiller Général Adjoint au Maire de Nancy
Monsieur le Doyen Beau Antoine Doyen honoraire de la Faculté de Médecine de Nancy Ancien Médecin du Maréchal Lyautey
Monsieur le Prince Beauvau-Craon (de) Marc Président de la Demeure Historique
Monsieur Benoist-Mechin Jacques Homme de lettres - Historien
Général Bigeard Marcel Ancien Secrétaire d’Etat Député de Toul Général Blanc Clément Conseiller d'Etat Président de l'Association Nationale des Officiers en retraite
Monsieur Boileau Roger Ancien Président du Conseil Général 54 Sénateur de Meurthe et Moselle Maire de Dombasle
Madame la Comtesse Bournazel (de) Henry Femme de lettres
Général Callies Jean Ancien Inspecteur des Forces de Terre, de Mer et de l'Air d'Afrique du Nord Président de l'Association Souvenir de l'Armée d'Afrique
Monsieur le Duc René Castries (de) de l'Académie Française
Monseur le Révérend Père Christaens Directeur du G.E.C. de Nancy
Monsieur Christen (de) Xavier Conseiller d'Etat Président de la Ligne urbaine et rurale
Général Costa de Beauregard Roland Président de la Saint Cyrienne
Monsieur Coulais Claude Ancien Ministre Député-Maire de Nancy
Monsieur Croze Pierre Sénateur des Français établis hors de France
Monsieur David André Président-Fondateur de la Conférence des Ambassadeurs
Monsieur Defferre Gaston Ancien Ministre de la France d'Outre-mer Député-Maire de Marseille
Monsieur Droit Michel de l'Académie Française
Monsieur Druon Maurice de l'Académie Française Ancien Ministre des Affaires Culturelles Membre de l'Académie du Royaume du Maroc
Général Durosoy Maurice Président de l'Académie des Sciences d'Outre-mer Ancien chef de cabinet du Maréchal Lyautey
Général Fayard Jean Président Général du Souvenir Français
Général Feaugas Président de la Koumia
Monsieur le Docteur Février Paul-Hubert Homme de lettres
Monsieur Frédéric-Dupont Ancien Ministre Député de Paris - Maire du 7ème arr.
Général d'Armée Galbert (de) Gabriel Gouverneur des Invalides
Général Gandoet Paul Président-Fondateur de l'Epaulette Amicale des Anciens Elèves Officiers d'Active
Monsieur Gaxotte Pierre de l'Académie Française
Général Goislard de Monsabert (de) Ancien Député
Monsieur Gossot Jacques Conseiller Général - Maire de Toul
Monsieur Gracia (de) Lucien Maire et Conseiller Général honoraire d'Arcachon Ancien Sénateur et Ancien Député de la Gironde
Monsieur Gravier Robert Ancien Sénateur de Meurthe et Moselle Ancien Président du Conseil Général
Monsieur Guitton Jean de l'Académie Française
Maitre Guy Bernard Conseiller Général de Meurthe et Moselle Maire de Pont-A-Mousson
Monsieur l'Abbé Heidsieck Patrick
Monsieur le Général Henry Maurice
Président de la Saint-Cyrienne Monsieur Herrscher André Président de l'Union Fraternelle des Vosgiens de Paris
Monsieur Jacquinot Louis Ancien Ministre d'Etat - Ancien Député Président d'Honneur du Conseil Général de la Meuse
Madame la Maréchale Juin
Monseigneur Lallier Marc Ancien Archevêque de Marseille, puis de Besançon Ancien Evêque de Nancy
Madame la Maréchale Lattre de Tassigny (de)
Monsieur le Baron de Launay (de) Gérard Ancien Chef du Secrétariat Particulier Civil du Maréchal au Maroc, et du Cabinet Civil à l'Exposition Coloniale Internationale de 1931
Général Le Diberder Directeur du Musée de l'Armée
Général Le Ray Président de "l'Epaulette" Amicale des Anciens Elèves Officiers d'Active
Monsieur Le Révérend André Professeur - Homme de lettres
Madame la Maréchale Leclerc de Hautecloque
Monsieur le Professeur Louyot Pierre Président de l'Académie de Stanislas
Monsieur Madoux Ancien Président du Conseil Régional de Lorraine Ancien Président du Conseil Général de la Meuse
Colonel Mangin Louis-Eugène
Monsieur Martin Hubert Sénateur de Meurthe et Moselle Maire de Briey
Monsieur Messmer Pierre Ancien Premier Ministre Député-Maire de Sarrebourg Cadet Monbelli-Valloire Jean-Michel Z de la Corniche Lyautey
Monsieur Monnerville Gaston Ancien Président du Sénat
Vice-Amiral Mouton Président de la F.A.M.A.C.
Monsieur Ormesson (d’) Jean de l'Académie Française
Monsieur Palewski Gaston Ancien Ministre Membre de l'Institut
Général Pépin Lehalleur François Major de la Promotion Lyautey (Cyr 1935-37)
Monsieur Pouille Richard Sénateur de Meurthe et Moselle Conseiller Général - Maire de Vandoeuvre
Monsieur Riche Marc Président National des Médaillés Militaires
Monsieur le Docteur Rossinot André Adjoint au Maire puis Député-Maire de Nancy
Monsieur Simon Marcel Président de l'Association des Lorrains de Paris
Général Spillmann Membre de l'Académie des Sciences d'Outre-mer Ancien Collaborateur du Maréchal Lyautey
Colonel de réserve Vienne Président de l'Union Nationale des Officiers de Réserve
Monsieur Voilquin Albert Sénateur des Vosges Maire de Neufchâteau
Vice-Amiral Wolff Marcel Président des Anciens de l'Ecole Navale
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