Page 3 sur 4 Son oeuvre sociale ne se limite pas à l'enfance. Fille, femme et mère de militaires, c'est tout naturellement sur la troupe aussi que se penche sa sollicitude, singulièrement sur les merveilleux combattants que furent les Tirailleurs et Spahis marocains, et sur la Légion Etrangère. Avec l'aide de la Croix-Rouge elle fonde la Maison de convalescence de Salé, prés de Rabat, aussi plaisante que confortable, destinée anx légionnaires et soldats convalescents privés de famille. En complément, elle leur crée, à la Balme-les-Grottes dans l'Isère, une maison de retraite Elle reçut le titre envié et peu courant de "Caporal honoraire de la Légion Etrangère".
Rentrée en France avec le Maréchal en octobre 1925, tous deux sont tantôt dans leur château à Thorey où ils ont fait contruire pour le village un dispensaire familial et une maison pour les jeunes, véritable MJC avant la lettre, tantôt à Paris. Elle déploie une inlassable activité et devient, en 1926, Présidente du Comité Central des Dames de la Croix Rouge Française.
 1930 - Madame Lyautey à 70 ans Aprés la mort du Maréchal Lyautey, le 27 juillet 1934, partageant sa vie entre la France et le Maroc elle continue à faire preuve d'un légendaire dévouement. A Paris, la Maréchale, s'intéresse au sort des Marocains, étudiants en particulier, à la vie de l'lnstitut musulman de la Mosquée de Paris, aux malades de l'Hopial musulman de Bobigny. Au Maroc, elle prend part aux travaux de la C.R.F. présidant les Assemblées générales de tous les Comités aux œuvres, aux initiatives desquelles elle ne cesse de s'intéresser. En 1938, elle résilie ses lourdes fonctions à la tête de la Croix Rouge Française pour pouvoir se rendre plus souvent au Maroc.
 1934 - Le Sultan Mohammed et Madame Lyautey
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