Biographie d’Hubert Lyautey |
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Page 8 sur 9 1925 Lâché par le Cartel des Gauches qui lui refuse les moyens nécessaires pour faire face à la rébellion du Rif menée par Abd el Krim soutenu par le parti communiste. Ses pouvoirs militaires lui sont retirés pour les confier à Pétain nommé, en quelque sorte pour le détrôner. et arrivé à Rabat le 22 août. Par contre, à Marseille, (d'où il était parti jour pour jour le 12 octobre 1894 pour l'Indochine) il n’y a aucun accueil officiel et les honneurs réglementaires dus à un Maréchal de France ne lui sont pas rendus. Lyautey, celui qui, selon une dédicace de la princesse Bibesco, avait donné un Empire à la République rentrait en France dans des conditions humiliantes après avoir servi jusqu'à l'âge de 71 ans. Désormais, il partage son temps - en dehors de ses nombreux déplacements - entre Paris et, en Lorraine, son château de Thorey proche de Nancy, devenu son “port d’attache”. En effet, né Lorrain, Lyautey est resté attaché à sa Lorraine natale où il a voulu se retirer comme pour y inscrire sa légende. ![]() 1925 - En opération dans le Rif 1926 Le 18 juillet, il reçoit dans sa propriété de Thorey le Sultan du Maroc Moulay Youssef. Après le décès de celui-ci en 1927, il recevra souvent son fils, le Sultan Mohammed qui lui a succédé et deviendra, au moment de l’indépendance du Maroc, SM le Roi Mohammed V. ![]() 1926 - Le Sultan Moulay Youssef à Thorey 1927 Il publie "Paroles d'Action", un recueil de textes significatifs que l’on peut considérer comme son testament spirituel en l’absence de “Mémoires” qu’il s’est refusé à écrire.
![]() Lyautey président d'honneur des scouts (1928) 1929 Devenu Président d’honneur de l’ensemble du scoutisme français en 1928, il assiste au Jamboree de Birkenhead aux côtés de lord Baden-Powell, général anglais créateur du scoutisme.
![]() Lyautey à Thorey (1930)
1931 L’Exposition Coloniale, inaugurée le 6 mai, ferme ses portes le 15 novembre après avoir accueilli plus de 33 millions de visiteurs. Comme témoignage, il en restera un magnifique palais à la Porte Dorée (Paris 12ème) qu’il avait dédié à la mémoire de l’oeuvre coloniale pour en faire un musée permanent de la France d’outre-mer. Ce Palais "Lyautey" réalisé avec le concours d'architectes et d'artistes de talent dont Lyautey savait s'entourer devait aussi dans son esprit devenir un centre de rencontres (palais des congrès avant la lettre) accueillant, riche en documentation et à but social et économique dans les rapports entre la France et ses colonies.
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