Association Nationale Maréchal LyauteyAssociation Loi 1901 - J.O. n° 125 du 30 mai 1980 Fondation Lyautey Reconnue d'utilité publique - Décret du 31 mai 1937 -
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 Logo de l'Association Nationale Maréchal Lyautey La ligne éditoriale
de l’Association Nationale Maréchal Lyautey et de la Fondation Lyautey (en trois textes) @@@ Texte 1 @@@ par le Colonel (er) P. Geoffroy, président. Lyautey “Illustre” et toujours présent Le devoir de mémoire invoqué par les uns, le droit de mémoire avancé par d’autres, relèvent d’un réel besoin de transmission de faits historiques mais aussi de valeurs. Le Maréchal Lyautey, visionnaire, en avait pris conscience avant beaucoup d'autres. Il écrivait : « La tradition est la colonne vertébrale d'une société. Si elle se brise, c'est la paralysie d'abord, la mort ensuite ». Dans cet esprit, il est essentiel de veiller à ce qu'aucune censure officieuse n'instaure une mémoire sélective reflétant des choix idéologiques.
Le cas du Maréchal Lyautey (1854-1934), justement, n’a jamais été traité, à quelques exceptions près, par les décideurs publics comme il conviendrait, c’est à dire objectivement. Quant à l'opinion publique, c'est un lieu commun de dire qu'elle est façonnée par certains médias qui servent de caisse de résonance aux historiens de mauvais aloi, soucieux de réécrire l’histoire en conformité avec les dérives de philosophes qui n’en ont que le nom. Ainsi, le Maréchal Lyautey a-t-il été un temps chargé de tous les péchés, sinon de tous les crimes attribués sans nuance au colonialisme ...... jusqu’à ce que ses détracteurs s’aperçoivent que son comportement était un contre-exemple et, de ce fait, décrédibilisait leurs outrances. Dès lors, les “casseurs de mémoire” ont tout mis en œuvre pour faire oublier ce “colonialiste” et son œuvre exemplaire à bien des égards.
Dans cette optique par exemple, le "Palais permanent des colonies" à la Porte Dorée, dit "Palais Lyautey", après avoir été vidé de son contenu a été attribué (décret du 16 novembre 2006) à certains de ces “casseurs de mémoire” ayant un objectif clairement exprimé : « Il s’agit donc avec ce projet (cité de l’immigration) et ce lieu, de déconstruire l’imagerie héritée de la colonisation, de retourner les symboles. De dire et de montrer que la page de la colonisation est définitivement tournée et détourner le bâtiment de sa vocation première.» (relevé sur le site officiel de la “Cité nationale de l’histoire de l”immigration” en 2007). Ce magnifique Palais décidé par Lyautey devait rester un témoignage de l'Exposition Coloniale Internationale de 1931 dont il a été le Commissaire général. Il avait été renommé "musée de la France d’outre-mer", puis "musée des arts africains et océaniens". Tout a été fait pour que soit gommée la volonté de Lyautey d'en faire également un lieu convivial d'échanges pour instruire et développer des projets économiques et sociaux avec les territoires d'outre-mer. Lyautey n'a plus le droit de cité, ni d'être cité dans cet édifice qu'il a construit avec le souci de symboliser la grandeur d'une France humaine et généreuse et de donner foi en son message « d'Union entre les peuples ». Le Sultan Mohammed ben Youssef, futur Roi Mohammed V, lui avait exprimé sa reconnaissance dans son allocution, le 7 août 1931, lors de sa visite officielle à l'Exposition Coloniale Internationale de 1931 Mais les faits sont têtus et Lyautey demeure incontournable si nous savons le comprendre et le faire connaître. S'il faut convenir qu'en maintes occasions « nul n'est prophète en son pays », il faut savoir capter les sons de cloche extérieurs qui résonnent juste. Faisant écho aux propos de Lyautey, Sa Majesté le Roi Hassan II écrivait : « les peuples sans mémoire perdent leur identité et perdent leur personnalité ». Et dans son livre "Le Défi", il évoquait par ailleurs, Lyautey, visionnaire des relations à instaurer avec le Maghreb (pages 123 et 124) en ces termes : « Le présent et l'avenir d'un pays sont solidaires de son passé. On connaît seulement une partie du nôtre, qui eut été bien différent si les larges vues du Maréchal Lyautey avaient été comprises à Paris. La France, selon Lyautey, devait s'engager hardiment dans une politique amicale, non seulement avec les pays du Maghreb, mais avec tous les peuples arabes et islamiques dont il semblait pressentir le réveil, ou plutôt la renaissance. » Aujourd'hui, et plus encore qu'hier, la Fondation Lyautey, de concert avec l'Association nationale Maréchal Lyautey, s'efforce d'agir selon l'esprit qui animait le Maréchal pour mieux faire connaître sa vie, son œuvre, sa pensée et transmettre son message au-delà du temps présent. En réalité, plus que de mémoire c’est de PRÉSENCE de LYAUTEY dont il faut parler. Par ses vues prospectives, il est bien présent dans l’actualité sur de nombreux sujets. Retenons de lui quelques images :
@ Lyautey, l’initiateur d’un management à visage humain précocement (1891) traité dans son « Rôle social de l’Officier » et illustré par son comportement, toujours conforme à son leitmotiv du « devoir social » qui s’impose à « tous les dirigeants sociaux ».
@ Lyautey, le visionnaire de la politique à mener envers le monde musulman, servi en cela par son ouverture d’esprit, sa hauteur de vues, sa très vaste culture et sa tolérance.
@ Lyautey, le pacificateur faisant de la sécurité la nécessaire condition du développement économique et social, celui-ci étant en retour un puissant facteur de sécurité. Tel est précisément l’esprit de la « global comprehensive » préconisée sur les théâtres en crise.
@ Lyautey, le Marocain d’adoption, trait d'union entre deux peuples, qui nous donne tant de raisons de coopérer et d’être les moteurs d’une "Union pour la Méditerranée" pour laquelle il plaidait dès 1922.
@ Lyautey, le précurseur qui, dès 1920, prenait en compte l’idée du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », expression qui lui a été volée, dans un texte devenu historique sur l’évolution du monde après la Grande Guerre et auquel personne n'a accordé l'attention qu'il méritait.
Pour transmettre de tels messages, il apparaît nécessaire de donner plus de visibilité à Lyautey et de mieux faire résonner la voix de celui qui malgré les tensions et les oppositions recherchait sans cesse « le dénominateur commun qui unit les hommes ». Dans cette idée de rendre Lyautey plus visible et plus audible, voire plus crédible, il faudrait rappeler la variété de nos activités à la fois variées et éclatées et l'à propos de nos projets. Seules les difficultés financières en limitent le développement. Le travail accompli pour sauver le patrimoine irremplaçable que constitue le Château Lyautey, le restaurer et le faire vivre a permis d'obtenir en septembre 2011 le label rare « Maisons des Illustres » ce qui est un événement majeur, s’il est exploité comme il se doit. Ce label permet, en quelque sorte, d’exfiltrer Lyautey du champ de bataille de l’anticolonialisme où certains l’ont cantonné pour mieux le discréditer. Lyautey se trouve désormais en terrain déminé. En Lorraine, quatre autres demeures seulement ont obtenu ce nouveau label : celles de Raymond Poincaré (55), Robert Schuman (57), Louis Majorelle (54) et la maison natale de Jeanne d’Arc (88). Hubert Lyautey se trouve désormais en bonne compagnie. Il convient de souligner le renfort exceptionnel qu'apporte le château de Thorey-Lyautey dans le domaine de la mémoire et de la présence de Lyautey. Propriété de la Fondation Lyautey, cette demeure historique est ouverte au public meublée comme elle l’était au jour du décès du Maréchal. Son souvenir propagé par des écrits et soutenu par les diverses actions menées se trouve conforté du fait qu'il est ancré dans le terroir lorrain. Le Maréchal considérait Thorey (devenu Thorey-Lyautey après sa mort, à la demande de ses habitants) comme le port d'attache où il avait rassemblé tous ses souvenirs. Et ce pionnier de la communication avait sans doute imaginé qu'après lui ses souvenirs mis en valeur, comme par exemple son salon marocain, parleraient d’eux-mêmes pour rappeler son épopée et dynamiser son message. Malheureusement, il devient évident que les charges de fonctionnement et d’entretien du domaine sont de moins en moins supportables et qu’à défaut d’un soutien pérenne, le château sera soumis à la règle énoncée par Lyautey lui-même pour le non-respect des traditions : « la paralysie d'abord, la mort ensuite ».
La Fondation Lyautey et l’Association Nationale Maréchal Lyautey sont donc engagées dans une recherche opiniâtre de mécénats de nature à leur procurer durablement les moyens de promouvoir la pensée et les enseignements de celui qui fut tout à la fois un rassembleur, un exemple et un visionnaire, et qui a encore tant à apporter à notre société occidentale en recherche de repères.
A l'heure des conseillers omniprésents, quel homme d'action se priverait du rêve d'avoir un coach tel que Lyautey !
@@@ Texte 2 @@@ Allocution du Général d’Armée (2s) Henri Bentégeat (1) le 10 mai 2012 à Paris à la cérémonie annuelle d’hommage au Maréchal Lyautey Pourquoi Lyautey ? Pourquoi Lyautey aujourd'hui, alors que l'épopée coloniale, dont il fut la figure la plus respectée, est aujourd'hui vilipendée et quasi-unanimement condamnée ? Parce que son message et le sens de son action sont plus actuels que jamais dans un monde désorienté et une Europe ébranlée par la crise.
Aux responsables politiques d'abord, celui qui proclamait publiquement en 1925 : « Dans un temps plus ou moins lointain, l'Afrique du Nord se détachera de la France .... Il faut qu'à ce moment là, cette séparation se fasse sans douleur .... Il ne faut pas que les peuples africains se retournent contre la France.» Lyautey, le visionnaire, appelle au dialogue des cultures, à la cohabitation des modèles divers.
Toute son action au Maroc témoigne de la possibilité de marier Islam et modernité, pour peu que la tradition et l'identité de chacun soient respectées. A l'heure des révolutions arabes et des controverses sur l'identité nationale, le message de l'ancien Résident général doit nourrir notre réflexion.
Aux responsables politiques, Lyautey rappelle aussi que tout engagement international, politique et militaire, n'a de fruit durable que s'il s'inscrit dans le réel et la solidarité. A notre société régie par l'impatience médiatique, il oppose l'impératif de distinguer d'abord l'essentiel, le nécessaire et l'utile.
« Le but, toujours le but », aimait-il à répéter. Pour être efficace, l'action du chef doit s'inscrire dans la continuité et la perspective de long terme. Un siècle avant la découverte par l'OTAN du concept d'action globale, il préconise avec Gallieni, la combinaison de l'action politique et de développement avec l'engagement militaire « Donnez-moi quatre médecins militaires, écrit-il, pendant la pacification de Madagascar et je vous renvoie quatre bataillons.»
Aux chefs militaires, enfin, il laisse trois messages plus actuels que jamais dans nos opérations extérieures : - d'abord le sens de l'intérêt général qui doit toujours primer sur les intérêts particuliers, sans pour autant que ceux-ci soient écrasés ou niés. - ensuite, la passion de l'initiative à tous les niveaux. Rien de pire qu'une force sclérosée, inhibée par les règlements. On devrait y ajouter aujourd'hui : par les médias ou par la justice - enfin, l'exigence d'éthique. L'éthique du comman-dement c'est d'abord l'obligation morale pour le chef de prendre en charge ses subordonnés, obligation aussi forte avec nos engagés
qu’elle l'était avec nos appelés. En préfaçant "Paroles d'action" en 1927, Louis Barthou écrivait : « Le Maréchal Lyautey qui a eu quelquefois à se plaindre des hommes, n'a rien à craindre du temps.» ==== Note ========== (1) Le Général Henri Bentégeat, ancien chef d’Etat-major des armées, a rejoint le bureau du conseil d’administration de la Fondation Lyautey en 2011. Il avait rédigé la préface de la réédition du “Rôle social de l’officier” faite par l’Association et la Fondation Lyautey chez Lavauzelle en 2004. Cette préface est accessible sur http://www.lyautey.mosaiqueinformatique.fr/content/view/92/51/1/3/. Il vient d’écrire : "Aimer l'armée. Une passion à partager". Éditions Dumesnil. 161 pages pour lequel il a obtenu le prix “ Honneur et Patrie”. @@@ Texte 3 @@@
Conférence (extraits) du Général d’Armée (2s) Bertrand de la Presle (1) Le 26 juin 2012, l’Académie des Sciences d’Outre-Mer, célébrait le 90ème anniversaire de sa création. Lors de sa création, le titre de Président fondateur revint au sénateur, futur Président de la République, Albert Lebrun. Le Maréchal Lyautey fut également l'un des membres fondateurs. Pour cet anniversaire, le Général de la Presle y a prononcé une conférence pour rendre hommage à cette grande figure qui demeure un phare dans une actualité souvent embrumée. Après avoir retracé la brillante carrière de Lyautey, il a mis en relief la façon dont il avait su illustrer la devise de l’Académie et a insisté sur deux de ses termes : “Respecter” et “aimer”. qui devraient figurer au centre de débats de notre société. trop permissive et trop individualiste. ................................................................................................................................................ Mais ce que Lyautey savait le mieux, et qu’il avait peut-être le mieux compris, c’est que pour comprendre, il faut d’abord Respecter. Toute la culture aristocratique dont Lyautey est pétri est faite tout à la fois du respect de l’autre, et du respect de soi-même. - C’est d’abord par une approche respectueuse des réalités profondes du Maroc que Lyautey a pu conduire ce pays, alors si fragile et déchiré, vers la modernité dans l’unité. « Le Maroc, écrit-il, est un État autonome dont la France assure la protection, mais qui reste sous la souveraineté du Sultan, avec son statut propre. Une des premières conditions de mon rôle est d’assurer l’intégrité de ce régime et le respect de ce statut ».
- Mais au-delà du respect des traditions sociales et cultuelles, des opinions locales, tribales, et nationales, des structures administratives locales du Maghzen de l’époque, Lyautey, dans une vision profondément humaniste, visait le respect de l’Homme. « Il n’y a qu’une voie à suivre, écrit-il encore, celle du travail social, qu’une règle : agir dans un esprit de justice et de respect, le seul qui libère l’homme ». - Respecter l’homme, c’est enfin pour Lyautey, certes respecter les autres dans leurs identités profondes, mais aussi, et d’abord, se respecter soi-même. C’est ainsi qu’il écrit « Ce dont il faut bien être pénétré, si l’on veut bien servir la France en pays d’Islam, c’est qu’il ne suffit pas d’y respecter leur religion, mais aussi les autres, à commencer par celle dans laquelle est né et a grandi notre pays, sans que ce respect exige d’ailleurs la moindre abdication de la liberté de pensée individuelle ».
C’est la même idée sur laquelle il insiste quand il écrit : « Je revendique dans ma sympathie pour l’Islam de n’avoir jamais abdiqué rien de nos origines, de notre intellectualité, de nos traditions de Français ». N’y-a-t-il pas là une leçon que nous devrions méditer alors que les flux démographiques se sont inversés, et que l’immigration amène dans nos pays d’Europe des foules nombreuses qui professent l’Islam. Ces musulmans issus de l’immigration, il nous faut certes respecter leur religion, mais il est capital d’obtenir qu’à leur tour, ils respectent les traditions et les modes de vie de leur pays d’accueil, et qu’ils s’approprient en profondeur les repères sociaux, culturels, et moraux qui fondent nos originalités nationales ? A noter que cette appropriation sera évidemment d’autant plus facile et naturelle que ces repères seront solides. Lyautey ne manquait pas de s’interroger sur la fragilité des repères de la société française de son époque. Il est clair que nous devons à notre tour nous livrer sans complaisance à cette introspection. Savoir, comprendre, respecter, nous en arrivons au dernier verbe de votre Devise : Aimer. Il pourrait paraître paradoxal de vouloir caractériser l’œuvre et la méthode de celui qui fut toujours très pudique, voire réservé, parfois glacial, par le verbe Aimer.
C’est pourtant lui qui a écrit « Il n’y a pas d’œuvre humaine qui pour être vraiment grande n’ait besoin d’une parcelle d’amour » De même, s’agissant d’un brillant officier qui l’a approché, Lyautey dira : « Il est bougrement intelligent, mais il ne fera rien de grand car il est dépourvu d’amour ». C’est lui aussi qui proclamait, s’agissant du Maroc « La pensée avec laquelle je vis, qui me porte, qui est une directive essentielle : je veux nous faire aimer de ce peuple ».
Et c’est bien d’amour de ses hommes qu’il est question quand il écrit : « La plus grande preuve d’estime que l’on puisse donner aux gens que l’on a l’honneur de diriger, ce n’est pas de les flagorner, mais de leur parler gravement, en leur montrant les choses comme elles sont ». C’est aussi ce qu’il exprime dans cette phrase : « Pour comprendre quelqu’un, l’intelligence ne suffit pas. Il faut le cœur ».
A travers sa pratique quotidienne de votre riche devise, Lyautey a au fond décliné tout ce qui constitue ce management à visage humain que nos grandes écoles cherchent à enseigner aujourd’hui.
Pour comprendre l’esprit et la philosophie de Lyautey, et pour conclure, il me semble qu’aux quatre verbes de votre devise : Savoir, comprendre, respecter, aimer, il faut absolument en ajouter un cinquième qui donne sens et complémentarité aux quatre autres. Vous le devinez, c’est le verbe AGIR. Lyautey se définissait lui-même comme « un animal d’action ». En l’absence de « Mémoires » que ce merveilleux écrivain, pourtant assez prolifique, s’est refusé à écrire, Lyautey a publié en 1927 un livre dont je disais plus haut qu’il est une sorte de testament spirituel : il l’a intitulé, sans surprise, « Paroles d’action ».
Et sa devise, bien connue, illustre et explique toute sa vie. Elle est limpide « La joie de l’âme est dans l’action ». Mais l’action, telle qu’il la conçoit a besoin d’un champ à la mesure de l’idéal humaniste qui l’anime. Et il estime que la métropole est trop étroite à tous égards, et pas seulement géographiquement mais aussi mentalement, pour que se libèrent les énergies créatrices des élites. « Il m’apparaît de plus en plus, écrit-il en 1903, que dans la vie coloniale seule s’est concentrée toute la vitalité de notre pays.... C’est la seule fabrique d’énergie française qui subsiste ».
Toutes choses égales d’ailleurs, la vocation de votre Académie n’est-elle pas de promouvoir, à l’image de Lyautey, l’intérêt, voire la passion de notre jeunesse la plus entreprenante et la plus brillante, pour le grand large, un grand large étendu aujourd’hui aux dimensions géographiques du monde, mais aussi à ses dimensions virtuelles, et bientôt aussi spatiales. ==== Note ==========(1) Le Général Bertrand de la Presle, ancien commandant de la FORPRONU a été Major général de l'armée de terre et Gouverneur des Invalides. Il est vice-président de la Fondation Lyautey. |